Journal de Montreal
NATHALIE ELGRABLY - https://www.journaldemontreal.com/2024/11/01/loi-c-293-de-justin-trudeau--un-totalitarisme-sanitaire
Jeudi, 31 octobre 2024 15:30
MISE À JOUR Jeudi, 31 octobre 2024 15:30
La version française originale suit la traduction en anglais.
Translation via online translation tool
Justin Trudeau's Bill C-293—a totalitarianism
Justin Trudeau is definitely the worst plague Canada has seen since Confederation! And if he stubbornly clings to power despite the tsunami of protests, it is probably because we still have some freedoms left that he has not locked up. I have already denounced Bill C-63 on so-called "online harms" because it is basically a Pandora's box that will destroy freedom of expression and democracy.
Trudeau
But Trudeau seems to have more ambitions. A member of his government has tabled Private Member's Bill C-293 on "pandemic prevention and preparedness." This bill has made its way through the House of Commons, where it has already passed third reading. It is currently before the Senate—
The title of the law is high-sounding. But with its vague vocabulary and its many inaccuracies, its quintessence is authoritarian and arbitrary. Thus, under the pretext of "prevention and preparedness" for future pandemics, the State will be able to "regulate commercial activities likely to contribute to the risk of a pandemic, including factory farming". Could the state ban the consumption of meat as a "preventive" measure? It seems so. But it doesn't matter, since the law also provides that the state will interfere in our plates by promoting "alternative proteins", including laboratory meat and insects.
The law also states that the state may "phase out business activities that disproportionately contribute to the risk of a pandemic." By definition, any activity that requires human or animal interactions contributes to the risk of a pandemic. So, by "prevention", could the state prohibit in a discretionary manner any activity that it deems risky? One thing is certain, the law does not provide any safeguards.
Domination
The text of the law, which strings together umbrella formulas and sanitized terms, gives the state free rein to impose anything and everything in the name of a hypothetical viral threat. Under the guise of protection, it could impose domination. At this rate, it is not our health that will be saved, but our freedom that will be buried.
La loi c-293 de Justin Trudeau—un totalitarisme sanitaire
Décidément, Justin Trudeau est la pire plaie que le Canada ait connue depuis la Confédération! Et s’il s’accroche opiniâtrement au pouvoir en dépit du tsunami de contestations, c’est sans doute parce qu’il nous reste encore quelques libertés qu’il n’a pas mises sous verrou.
J’ai déjà dénoncé la loi C-63 portant sur les soi-disant «préjudices en ligne», car il s’agit fondamentalement d’une boîte de Pandore qui permettra d’anéantir la liberté d’expression et la démocratie.
Trudeau
Mais Trudeau semble avoir davantage d’ambitions. Un député de son gouvernement a déposé le projet de loi privée C-293 sur la «prévention et la préparation en matière de pandémie». Ce projet de loi a cheminé à la Chambre des communes, où il a déjà franchi l’étape de la troisième lecture. Il est présentement à l’étude au Sénat...
Le titre de la loi est ronflant. Mais avec son vocabulaire vague et ses nombreuses imprécisions, sa quintessence est autoritaire et arbitraire.
Ainsi, sous prétexte de «prévention et de préparation» en vue de pandémies futures, l’État pourra «réglementer les activités commerciales susceptibles de contribuer au risque de pandémie, notamment l’élevage industriel».
Est-ce que l’État pourrait bannir la consommation de viande par mesure de «prévention»? On dirait bien que oui. Mais qu’importe puisque la loi prévoit également que l’État s’immiscera dans notre assiette en promouvant «les protéines de remplacement», notamment la viande de laboratoire et les insectes.
La loi stipule également que l’État peut «éliminer progressivement les activités commerciales qui contribuent de manière disproportionnée au risque de pandémie». Par définition, toute activité qui exige des interactions humaines ou avec des animaux contribue au risque de pandémie. Donc, par «prévention», l’État pourrait-il interdire de manière discrétionnaire toute activité qu’il jugera risquée? Chose certaine, la loi ne prévoit aucun garde-fou.
Domination
Le texte de loi, qui enchaîne les formules parapluies et les termes aseptisés, laisse à l’État les coudées franches pour imposer tout et n’importe quoi au nom d’une hypothétique menace virale.
Sous couvert de protection, il pourrait imposer la domination.
À ce rythme, ce n’est pas notre santé que l’on sauvera, mais notre liberté que l’on enterrera.